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Bulletin Hebdo Afrique (en accès libre)


| 3407 mots

Bulletin Hebdo Afrique

- Fonds -

Panafrique : AfricInvest lance un fonds dédié aux start-up du continent

AfricInvest

AfricInvest

La firme panafricaine de capital-investissement AfricInvest, qui vient d’entrer au capital de la banque marocaine CFG Bank (cf chronique Afrique du 11 mai), espère récolter jusqu’à 120 M€ pour son nouveau fonds dédié aux start-up africaines, dont le premier closing est prévu pour la fin de l’année. Fondé en 1994, c’est l’un des principaux gestionnaires de fonds du continent avec environ 1,2 Md€ d’actifs et 140 investissements dans 25 pays. Ses 70 collaborateurs opèrent à partir de neuf bureaux : sept implantés en Afrique (à Tunis, Abidjan, Alger, Casablanca, Caire, Lagos et Nairobi), un à Paris et un à Londres. Selon sa directrice Selma Ribica(portrait ci-contre), ce nouveau fonds sera « le premier vrai fonds africain dédié aux startups, avec des bureaux en Afrique du Nord, de l’Est et de l’Ouest », et qui les aidera à se développer afin de s’ériger en « champions régionaux ». Il ciblera les Fintech, les Agritech et jeunes pousses prometteuses dans les secteurs de l’éducation, de l’énergie, de la santé et de la logistique. D’après le senior manager Yassine Oussaifi, le fonds se focalisera sur les start-up existantes, privilégiant les financements de série A plutôt que l’amorçage. AfricInvest manifeste ainsi sa conviction selon laquelle l’innovation est « la meilleure façon d’apporter de nouvelles solutions aux problèmes socio-économiques qui existent en Afrique ». Six à huit investisseurs devraient participer à ce premier closing : à la fois des sociétés d’investissement privées, des family offices et des institutions de financement de développement. Parmi eux, la Banque Africaine de Développement (BAD), également basée à Tunis, apporterait sa contribution. Cette création de fonds, qui fait suite à celle de Partech Africa en janvier dernier, témoigne des ambitions hexagonales des acteurs de la private equity en Afrique (lire aussi les articles CFNEWS « Le premier fonds transfrontalier France-Afrique voit le jour » et « Partech Ventures s'intéresse au continent africain »).

Côte d’Ivoire : le fonds Gari devient l’African Guarantee Fund West Africa

African Guarantee Fund (AGF)

African Guarantee Fund (AGF)

Suite à la finalisation de l'acquisition du Fonds de Garantie des Investissements Privés en Afrique de l'Ouest (Fonds Gari) par African Guarantee Fund West Africa (AGF), le Fonds Gari est rebaptisé « African Guarantee Fund West Africa ». Ce processus d'intégration entamé fin 2015 s'inscrit dans la stratégie de décentralisation d'AGF, qui vise à se rapprocher de ses clients afin d'optimiser la gestion des risques. L'acquisition d'un fonds de garantie partageant la même vision et les mêmes objectifs permet à AGF de renforcer sa présence en Afrique de l'Ouest. Fondée en 2012 à Arusha (Tanzanie) par la Banque Africaine de Développement (BAD), cette institution financière panafricaine à caractère non bancaire a pour objectif la promotion du développement économique ainsi que la lutte contre le chômage et la pauvreté en Afrique. Pour ce faire, elle cherche à soutenir les PME en mettant à leur disposition des garanties et produits financiers. Basée à Maurice (siège social) et à Nairobi au Kenya (succursale), elle a pour actionnaires plusieurs agences européennes dont l'Agence Française de Développement (AFD). Récemment noté AA par Fitch Ratings (la meilleure notation d’une institution financière africaine après le AAA de la BAD), l'AGF a émis à ce jour près de 587 M€ de garantie qui ont permis d’octroyer un peu plus de 838 M€ aux PME. Dirigé par Felix Bikpo - également président d'AGF West Africa - il souhaite lever 352 M€ sur les deux prochaines années dont 109 M€ en 2018, et faire entrer de nouveaux actionnaires au capital. L'acquisition d'AGF West Africa permettra à l'ex-fonds Gari d'accroître ses moyens et de se doter d'un nouveau siège à Lomé au Togo. Cette opération s'accompagne en outre de la cooptation de la béninoise Adidja Zanouvi, spécialiste de l'Enterprise Risk Management, au poste de directrice générale. La nomination est effective à compter de ce 15 mai.

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- Les Deals -

Energies

Algérie : Sonatrach s'internationalise tout en faisant de l'Afrique « l'une de ses priorités stratégiques »

La compagnie nationale algérienne des hydrocarbures Sonatrach, premier groupe pétrolier africain, fort d’un chiffre d’affaires de 27,8 Md€ en 2017, vient d’acquérir la raffinerie d’Augusta en Sicile et trois terminaux pétroliers en Italie. Son P-dg Abdelmoumen Ould Kaddour (ci-contre) est déterminé à sauver cet empire qui a connu des difficultés certaines en 55 ans d’existence, notamment depuis la chute des cours du pétrole. Basé à Alger et actif sur les continents africain, européen et américains, cet organe vital de l’Etat algérien (plus de 95 % des recettes extérieures et 30 % du PIB) cherche à s’étendre à la fois en Afrique et à l’international. C’est dans ce cadre qu’il a réalisé cette opération d’envergure en Italie. D’après son P-dg, réagissant aux critiques soulignant que la raffinerie d’Augusta est vieille de 70 ans, il s’agit d’une bonne affaire dans la mesure où le coût de l’acquisition n’a pas dépassé 838 M€. Le cédant, Esso Italiana, est une filiale à 100% de l’américain ExxonMobil. La Société Générale CIB a conseillé l’acquéreur. Le transfert de la propriété de la raffinerie et de ses actifs (trois terminaux pétroliers situés à Augusta, Naples et Palerme ainsi que de leurs systèmes d’oléoducs associés) devrait intervenir à la fin de l’année.

Groupe Total

Groupe Total

Si cette acquisition est le « premier grand projet d'envergure internationale » pour Sonatrach, le groupe algérien souhaite en parallèle se renforcer en Afrique. En témoigne l’annonce presque simultanée d’un accord avec Total afin de construire une usine de pétrochimie dans la région d'Arzew (wilaya d'Oran). Ce projet de 1,17 Md€ concerne la mise en place d’un complexe de déshydrogénation du propane et de production du polypropylène (PDH-PP). Le P-dg de Sonatrach s’est dit heureux de diversifier l’activité de la société en produisant « des produits pétrochimiques, pas seulement du gaz et du pétrole ». La production de l’usine sera destinée prioritairement au marché algérien et méditerranéen, tandis que Total se chargera de la commercialisation du reste de la production en Europe. (Cf aussi L'Oeil de la Rédaction sur CFNEWS IMMO).

Gabon : FGIS et Eranove lancent deux centrales hydroélectriques

Le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS) et l’industriel panafricain Eranove lancent au Gabon les sociétés de projets hydroélectriques Asokh Energy et Louetsi Hydro. La centrale de Ngoulmendjim (Asokh Energy), d’une puissance d’au moins 73 MW, sera située sur le fleuve Komo, à 125 km de Libreville. Celle de de Dibwangui (Louetsi Hydro), d’une puissance de 15 MW, sera localisée au sud-ouest du pays, à 152 km de Mouila. Ce double projet d’infrastructures, présenté lors du Forum Annuel des Fonds Souverains des pays membres de la Banque Islamique de Développement (BID) des 9 et 10 mai derniers, fait suite à la signature de deux conventions de concession en 2016 entre la République gabonaise et le groupement FGIS / Eranove. Créé en 2012 afin de promouvoir la valorisation des ressources « hors pétrole » du Gabon, le FGIS est le gestionnaire exclusif du fonds souverain national. Le cabinet international Africa investor lui a décerné le prix 2017 du meilleur Fonds souverain africain. Eranove, quant à lui, est un opérateur de gestion de services publics et de production d’électricité et d’eau potable en Afrique de l’Ouest. Présent en Côte d’Ivoire et au Sénégal, il est basé à Paris et emploie plus de 9 000 collaborateurs au service de 1,9 million de clients pour l’électricité et 1,77 million pour l’eau.

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Agriculture & agroalimentaire

Togo : Jus délice convainc un VC français

Moringa

Moringa

Le fonds d'investissement d'impact Moringa, dédié à l'agroforesterie durable en Afrique subsaharienne et Amérique Latine, prend une participation dans Jus Délice, une entreprise togolaise de transformation de jus de fruits biologique, qui récolte ainsi 2,6 M€. Pour ce fonds basé à Nogent-Sur-Marne, il s'agit du sixième investissement de son portefeuille et du troisième sur le continent africain. Initié en 2010 par Edmond de Rothschild Private Equityet ONF International (filiale internationale de l'Office National des Forêts), il gère 84 M€ et ses tickets d’investissement vont de 4 à 10 M€. (Lire aussi l’article CFNEWS Edmond de Rothschild Private Equity veut doubler ses encours). Fondé en 2017 à Lomé, Jus Délice s’appuie sur un important réseau de producteurs locaux. Son produit phare est le pur jus d’ananas de qualité premium qui vise le marché européen et représente plus de la moitié de la consommation mondiale. D’après son président Gustav Bakoundah, cette levée de fonds contribuera à réaliser son ambition de « devenir le leader de la production de jus Bio de la région et d'améliorer les pratiques agroforestières dans les zones productrices », grâce au programme d'assistance technique dispensé aux exploitants.

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Internet & e-commerce

Egypte : Basharsoft mobilise un deuxième tour

Basharsoft, éditeur cairois de solutions logicielles de recrutement en ligne, vient de mobiliser 5,03 M€ dans le cadre d’un deuxième tour destiné à développer ses deux plateformes leaders que sont Wussuf (pour les cols blancs) et Forsana (pour les cols bleus). Parmi les investisseurs de cette levée de fonds, on retrouve la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), qui depuis le Printemps arabe de 2011, a décidé d’élargir sa zone d’intervention au sud et à l’est de la Méditerranée. Figurent à ses côtés le suédois Vostok New Ventures, le californien Endure Capital et le londonien Kingsway Capital, fonds de capital-risque déjà présents au capital à l’exception du dernier. L’opération, destinée à étendre l’activité des plateformes en Égypte voire au-delà, a pour objectif de permettre à un million d’Égyptiens de trouver des emplois d’ici 2020. Il s’agit de la plus grande série B réalisée par une start-up égyptienne, dans un pays qui en compte peu. Un premier tour avait été réalisé en août 2015, ce qui porte le financement total de BasharSoft à près de 6,7 M€. Fondé en 2009, Basharsoft, dirigé aujourd’hui par Ameer Sherif (l’un de ses confondateurs), s’était pourtant retrouvée au bord de la faillite en 2011 et 2012, en raison de conditions de marché difficiles.

Égypte : La Reina s’habille

La Reina, première plateforme de e-commerce pour les robes de soirée et de mariage en Égypte, mobilise 838 K€ pour accroître le nombre de ses articles proposés à la location et la vente et les faire passer à 5000 pièces d’ici 2019. D’après Amr Diab, co-fondateur en 2016 avec Ghada Eltanawy - actuelle P-dg - de la start-up cairote, l’objectif est aussi de renforcer les effectifs. Ce tour d’amorçage est mené par Algebra Ventures : également fondé en 2016 au Caire, c'est l’un des plus importants fonds de capital-risque du pays, et le premier dans le domaine de la technologie. Il est axé sur les investissements de série A et B en Égypte et dans le région MENA (« Middle East and North Africa »). Sa première clôture fin 2016 a atteint la somme record en Egypte de 33,66 M€. Son co-investisseur dans l’opération, 500 Startups, est un fonds mondial de capital-risque installé dans la Silicon Valley, qui a investi depuis sa création en 2010 dans plus de cinq cents entreprises dans une soixantaine de pays. Dans la région MENA, il est actif via son fonds d’early-stage 500 Falcons.

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BTP

Maroc : Bouygues Construction prend pied à Casablanca via sa filiale Linkcity

Le promoteur Linkcity, basé à Guyancourt (78) et regroupant les filiales de développement immobilier de Bouygues Construction, donne le coup d'envoi de son internationalisation avec une première installation à Casablanca. Son premier projet, « BO 52 », est un nouveau programme résidentiel, d’un montant d’investissement de 29,58 M€, stratégiquement situé à Casa Anfa, au sein du quartier de la place financière CFC. C’est la première fois que la filiale de Bouygues Construction s’aventure hors du Vieux Continent. Pour rappel, la société mère (11,8 M€ de chiffre d’affaires en 2016) est en revanche présente au Maroc depuis 1978, date de la construction du port de Tan Tan. Linkcity Maroc interviendra sur toute la chaîne de valeur du projet. Son DG Younes Abdeljalil ambitionne de faire de BO 52 « la vitrine du savoir-faire du groupe Bouygues construction ». Le projet a été confié à un groupement local d'architectes afin de lui apporter un ancrage local. La construction devrait commencer en janvier prochain pour pouvoir respecter les délais de livraison prévus pour fin 2020.

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- Bourse -

Afrique du Sud : Sun International augmente son capital

L’opérateur coté de casinos sud-africain Sun International, qui célébrera l’an prochain son cinquantième anniversaire, lève 100,38 M€ dans le cadre d’une augmentation de capital réservée aux actionnaires existants. Value Capital Partners, société d'investissement sud-africaine qui prend des positions minoritaires dans des sociétés cotées, devrait souscrire à cette opération jusqu’à un montant maximum de 50,21 M€ environ. Les fonds levés seront utilisés pour rembourser la dette du groupe. Au cours des dernières années, celui-ci s’est recentré sur l’Afrique du Sud et l’Amérique latine - où il détient notamment 65% de Sun Dreams, le premier opérateur de casinos latino-américain. Il a ainsi cédé des actifs situés dans plusieurs pays africains, dont le Nigéria. Basé à Sandton et dirigé par Anthony Leeming, il a investi plus de 1,27 Md€ rien qu’en Afrique du Sud à ce jour et réalisé un chiffre d’affaires global de 1,05 Md€ en 2017, pour une Ebitda de 269,88 M€.

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- Événements -

Première édition de l'Africa BlockChain Summit à Tunis (11-14 mai)

La Banque Centrale de Tunisie, Paris Europlace - l'organisation représentative de la Place financière de Paris - et Talan, expert français de la transformation agile, ont organisé du 11 au 14 mai à Tunis l’Africa BlockChain Summit, un événement pionnier en Afrique dédié à la blockchain. Dans le cadre d’une réflexion sur le défi qu’elle représente pour les autorités financières, les organisateurs ont réuni des représentants de l’ensemble de l’écosystème concerné : banques centrales africaines mais aussi internationales, grandes institutions comme la Banque Mondiale ou le Fonds Monétaire Arabe, établissements bancaires et financiers, bourses, fournisseurs d’infrastructures de marchés, ainsi que les nouveaux acteurs de la finance digitale. Étaient ainsi présents plus de 600 participants et une trentaine d'intervenants internationaux de haut niveau. Le sommet s’est déroulé autour de trois temps forts :

  • une conférence institutionnelle
  • des séminaires thématiques couvrant l’ensemble des champs de la blockchain et offrant des cas concrets d’analyse, autour d’acteurs mondiaux de premier plan notamment des fintech
  • un Hackathon dédié à la recherche et l’innovation, réunissant FinTechs, académiciens, chercheurs et développeurs sur le thème « Blockchain levier du paiement cross-border en Afrique et au Moyen-Orient ». Le premier prix du concours final a été attribué ex æquo aux équipes de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et de la société irlandaise Consensus. Mehdi Houas, président co-fondateur de Talan, a déclaré être « persuadé que cette consécration va donner lieu à une première réalisation concrète, qui accélèrera grâce à la blockchain le développement en Afrique ».

Le Sommet a été aussi l’occasion de lancer plusieurs initiatives, dont un livre blanc sur le déploiement de la blockchain en Afrique, qui s’appuiera sur les conclusions des débats, ainsi que sur les expériences des banques centrales et institutions internationales participantes.

Master Class « L’arbitrage d’investissement et l’Afrique : défis & perspectives » (11-12 mai)

Le développement considérable des flux d’investissement vers l’Afrique au cours des deux dernières décennies a engendré nombre de litiges. Pour les régler, les multinationales opérant sur le continent ont toujours privilégié l’arbitrage international, et notamment l’arbitrage d’investissement. Néanmoins, de grands défis restent à relever pour que les États africains puissent faire valoir leurs intérêts dans les procédures d’arbitrage. D’où le Master Class organisé par l’Institut Supérieur de Management (ISM) du Sénégal et le cabinet d’avocats sénégalais centenaire Geni & Kebe, qui s’est tenu les 11 et 12 mai derniers à l'Hôtel VDN By Good Rade (Dakar). L’événement a offert aux acteurs de l’arbitrage d’investissement (enseignants, chercheurs, conseils, arbitres, acteurs du service public et du service privé) l’occasion de réfléchir aux défis énoncés et aux perspectives qui se dégagent pour les relever. Outre le Sénégal, les participants venaient de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Togo et de la France. Les secteurs pétrolier et minier étaient particulièrement représentés. Ismaila Madior Fall, Ministre de la Justice du pays hôte, a présidé ce Master Class.

Huitième Cérémonie de remise de la bourse d'excellence au bureau de Clifford Chance Paris (14 mai)

Organisée par Clifford Chance Paris et l’Association des Juristes d'Affaires Marocains (AJAM), cette huitième édition a récompensé Hind Al Aissi, étudiante marocaine en Master 2 Droit des affaires internationales à l'Université Paris II Panthéon-Assas. Pour rappel, l’AJAM a été créée en 2009 pour développer le réseau des juristes d'affaires marocains exerçant en dehors du Maroc, et notamment soutenir les étudiants dans leur parcours.

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Et aussi...

  • La compagnie aérienne belge Tui Fly inaugure sa première agence de voyages Tui Store à Casablanca. Il s’agit du premier Tui Store en Afrique. Actif au Maroc depuis 2006, Tui Fly, qui dessert l'Europe de l'Ouest, se rapproche ainsi des voyageurs marocains pour lesquels la réservation des vols sera facilitée.
  • Le Fonds africain de garantie (FAG), lancé par la Banque africaine de développement (BAD)avec l’appui de partenaires financiers internationaux, souhaite faire passer son capital à 422,65 M€ d'ici à 2021. Ce montant additionnel servira à soutenir les PME, grandes pourvoyeuses d’emplois, alors que 20% d’entre elles seulement ont accès au crédit.
  • Le sud-africain Aspen Pharmacare investit 67,62 M€ dans une nouvelle usine à Port Elizabeth. Inaugurée ce mois-ci, l'usine produira des médicaments contre le cancer en phase terminale et d'autres maladies jusque-là sous-traités dans des pays européens. Elle « vient renforcer la position d'Aspen en tant que principal investisseur privé dans l'industrie pharmaceutique sud-africaine » selon le DG Stephen Saad. Le groupe valorisé à 8,11 Md€ distribue ses médicaments dans 150 pays à travers le monde.
  • Shell Gas, filiale du géant anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, cède ses parts de 8 % dans Canadian Natural Resources (CNR), lequel contrôle d’importants actifs de pétrole et gaz en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud. Cette sortie permettra à Shell de réduire sa dette nette.
  • Furukawa Electric, spécialiste japonais de câbles électriques depuis 1884, s'implante à Tanger à travers sa filiale Optical Fiber Solutions (OFS). Il s'agit de la première usine du groupe en Afrique et au Moyen-Orient.
  • Le Conseil ghanéen du cacao (Cocobod) envisage de lever 1,27 M€ auprès de la banque chinoise d'export-import Eximbank China afin d'améliorer les revenus des producteurs, et notamment financer des systèmes d'irrigation pour pallier le changement climatique.
  • La compagnie minière West African Resources, présente au Burkina Faso sur le projet aurifère Sanbrado, lève près de 22 M€ afin de financer le démarrage des principales activités de pré-développement du projet. Le Burkina Faso devrait produire un record de 55 tonnes d'or en 2018, se hissant ainsi à la troisième place (ex-aequo avec le Mali) des producteurs d’or en Afrique.

Bonne fin de semaine et à mardi prochain.

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