L'argent que General Electric devait verser pour contribuer au développement économique de Belfort-Montbéliard est prêt à être déployé. Pour rappel, le conglomérat américain n'avait pas respecté ses engagements pris lors du rachat de la branche énergie d'Alstom (lire ci-dessous), en particulier la création de 1 000 emplois. L'accord prévoyait la création d'un dispositif de soutien au tissu économique proche de l'usine de Belfort. Celui-ci, baptisé Fonds de Revitalisation Industrielle, est désormais opérationnel et dispose de 50 M€. Constitué sous la forme d'une fiducie-gestion, il sera géré par Solutions Fiducie, qui a remporté fin novembre un appel d'offres. Ce fonds, engagé sur cinq ans, commencera à investir début 2021 dans des sociétés existantes, des jeunes pousses ou des acteurs étrangers souhaitant s'implanter localement. Il vise en priorité des entreprises industrielles et innovantes permettant la création et le maintien d'emplois pérennes. Réuni le 22 décembre, le premier comité de gestion a étudié les demandes de trois sociétés présélectionnées par le comité consultatif. Il a décidé d'octroyer un accompagnement financier à H2SYS à condition du lancement d'une chaine de production et de la création d'un nombre d'emplois minimum. Il a exprimé une opinion favorable à la demande de Faurecia concernant une ligne de production de réservoirs à hydrogène, tout en demandant des précisions.