Lors du dernier palmarès du Deloitte Fast 50, Slimpay affichait la plus forte croissance des start-up françaises sur quatre ans. Quelques mois plus tôt, elle avait levé 15 M€, juste après le tour d’envergure de Prêt d’Union, une autre fintech qui avec 31 M€ réalisait la deuxième plus grosse levée de fonds techno du premier semestre.
Autant d’éléments concrets traduisant le dynamisme actuel - à la fois en termes de chiffre d’affaires et d’intérêt des investisseurs, des jeunes pousses qui s’attaquent à l’industrie financière pour en changer la chaîne de valeur (lire l’encadré page 39). Le secteur attire les investisseurs de tous bords. Le tour de table de Prêt d’Union (lire l’article en lien page 44) réunit ainsi un fonds coté habitué aux grosses opérations LBO (Eurazeo), une banque (Crédit Mutuel Arkéa), un assureur (AG2R La Mondiale), un fonds corporate (Schibsted Growth), une holding de business angels (Kernel Investissements) et une autre regroupant des acteurs de la gestion d’actifs (Weber Investissements).
Partech et Xange les plus actifs
Quid des capital-risqueurs ? Beaucoup tentent de se positionner mais rares sont ceux ayant plus de deux ou trois lignes en portefeuille. Les plus actifs semblent être Partech et Xange (dans le giron de Siparex désormais). Le premier a bouclé neuf opérations - deux autres seront bientôt finalisées - principalement à l’étranger dont Auxmoney (Allemagne), Kantox (R-U) et Novicap (Espagne) mais aussi en France avec Lendix et Compte Nickel.