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Bulletin Hebdo Afrique (en accès libre)


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Bulletin Hebdo Afrique

Les Fonds

PanAfrique : Fairfax Africa lance une nouvelle levée

Fairfax Africa, fonds d'investissement focalisé sur l'Afrique, créé en 2016 et basé à Toronto, vient d’entrer dans un nouveau cycle de mobilisation de fonds. Celui-ci a pour objectif d’ajouter au moins 129,2 M€ aux 430,7 M€ déjà obtenus en 2017. Gérant actuellement plus de 620 M€ d’actifs, le fonds investit dans les infrastructures, la technologie et l'immobilier. Il est en plein essor grâce notamment à un investissement important l’an dernier : l’acquisition pour 136,4 M€ de 43,3 % de la holding bancaire Atlas Mara, qui lui a permis de devenir indirectement actionnaire de l’Union Bank, une des plus importantes banques cotées sur le NSE et filiale d'Atlas Mara. La maison mère de Fairfax Africa, Fairfax Financial, née en 1985 et cotée sur le marché financier canadien, est présente mondialement dans le domaine de l'assurance et de la réassurance. Elle a souscrit à l’offre - gérée par trois banques d'investissement canadiennes, RBC Capital Markets, Scotia Bank et TD Securities - à hauteur de 66 % avec d’autres institutionnels.

Afrique subsaharienne : ASFF II plante son premier closing

Criterion Africa Partners (CAP), société de private equity basée à Bethesda (Maryland) et Stellenbosch (Afrique du Sud), vient de réunir 69,7 M€ pour le premier closing de l’Africa Sustainable Forestry Fund II (ASFF II), son fonds de croissance qui cible les entreprises forestières principalement en Afrique australe et orientale. L’investisseur spécialisé dans la chaîne de valeur forestière en Afrique subsaharienne espère lever à terme 129,1 M€. Fondé en 2017, il est le fruit de la décision de huit professionnels de l'investissement de quitter le Global Environment Fund afin de poursuivre le programme d'investissement initié par l’Africa Sustainable Forestry Fund I, un fonds doté de 137,7 M€ et closé en 2011. L’ASFF II sera présidé par David Hathorn, ancien P-dg du papetier Mondi Group jusqu’à son départ en retraite l’an dernier. L’organisme néerlandais de financement du développement (FMO), l’institution britannique de financement du développement (CDC Group) et la Banque Européenne d’investissement (BEI) figurent parmi les contributeurs de ce tour de table.

Nigéria : le fonds souverain se recentre

Le fonds souverain nigérian, Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), va se focaliser dorénavant sur les investissements domestiques. Selon DG Uche Orji (ci-contre), les secteurs privilégiés seront l'agriculture, les soins de santé, l'électricité et les routes à péage.

L’objectif est de réduire les pertes de change du Nigéria : en raison d’une chute considérable des gains de change - 80 % des actifs sous gestion du NSIA sont libellés en dollars américains - le fonds a vu son bénéfice décroître de 82 % en 2017, à environ 54 M€. Alors que les gains de change avaient représenté plus de la moitié des bénéfices du fonds en 2016, une dépréciation de 15 % du naira face au billet vert a en effet provoqué une contraction de 98 % de ces derniers. Le fonds gère actuellement 1,9 Md€, contre 1,3 Md€ fin 2017. Cette hausse des actifs sous gestion s’explique essentiellement par l’injection de 559,5 M€ par le gouvernement en mai dernier.

Algérie : l’ex cigarettier SNTA se reconvertit dans le non-coté

La Société nationale des tabacs et allumettes (SNTA), rebaptisée Madar en 2017 et restructurée en holding de participations publiques, lance à présent une filiale de capital-investissement, Icosia Capital. Fondée en 1963 et nationalisée, l’ex-régie des tabacs a connu de nombreux chamboulements ces dernières années, notamment en s’associant en 2005 à l’émirati Al Rashideen au sein de la STAEM pour produire des Marlboro sous licence. Fort d’un chiffre d’affaires de près de 227 M€ en 2016, Madar a déjà obtenu l’agrément du ministère des finances pour sa nouvelle structure.

Les Deals

Banques & assurances

Kenya : Plum cède une participation dans Britam à Swiss Re AM

Plum LLP, société d’investissement kényane détenue par l’homme d’affaires Peter Munga, cède ses 13,8 % détenus dans Britam Holdings à Swiss Re AM. La transaction s’élève à 41,3 M€ et représente 348,5 millions d'actions ordinaires. L'acquéreur, basé à Genève et déjà implanté au Kenya - grâce à une participation minoritaire en 2014 dans l’assureur Apollo Investments - a été conseillé par BNP Paribas CF. Britam, premier assureur du pays, est coté à la Bourse de Nairobi. Il est également actif en Ouganda, Rwanda, Tanzanie, Soudan du Sud, Mozambique et Malawi. En mai dernier, valorisé à 258 M€, il a cédé 14,3 % de ses parts à un consortium emmené par la firme panafricaine d'investissement AfricInvest (relire le paragraphe consacré à cette opération dans le bulletin Afrique du 29 mai).

Agroalimentaire

Nigéria : Hi Nutrients avalé par Neovia

Le nigérian Hi Nutrients cède la majorité de son capital au breton Neovia (ex Invivo-NSA). Fondé en 2004, le producteur africain de prémix, de vitamines et de minéraux pour les volailles, les vaches laitières et l’aquaculture réalise près de 22 M€ de chiffre d’affaires avec une centaine de collaborateurs. Il détient près de la moitié de parts du marché nigérian de la volaille, notamment dans le domaine du prémix et des services grâce à la marque Hi Mix. L’opération - dont le montant reste confidentiel - lui permettra d’accélérer son développement et d’élargir sa gamme de produits et services à forte valeur ajoutée, selon son P-dg Ezekiel Olabode Adetoyi. Pour Neovia, actif sur le continent depuis plus de vingt ans, il s’agit de se renforcer sur le marché africain le plus dynamique en termes de croissance démographique et économique et surtout de développer sa marque internationale de prémix Wisium. Plus d'infos et fiche opération dans l’article CFNEWS « Neovia s'implante directement au Nigeria ».

Maroc : Bio Beef se revigore avec le Crédit Agricole

Filiale de FinanceCom, le marocain Bio Beef double ses fonds propres grâce à l’injection de près de 2 M€ du Crédit Agricole du Maroc . Le capital du premier abattoir privé de viande rouge du royaume passe ainsi de 1,1 M€ à 2,2 M€. Ayant ouvert ses portes en 2011, il cherche encore le chemin de la rentabilité. Son positionnement sur un segment très haut de gamme de l’industrie agroalimentaire l’empêche d’atteindre la taille critique nécessaire pour rentabiliser les 9 M€ investis au total dans l’unité d’abattage moderne, qui emploie une vingtaine de salariés près de Meknès. L’arrivée d’un nouvel investisseur institutionnel devrait amorcer un changement de cap salvateur. Pour le Crédit Agricole du Maroc, l’opération - qui inclut la conversion en capital de créances exigibles - s’inscrit dans une stratégie de restructuration d’entreprises agroalimentaires. On peut citer par exemple sa prise de participation au capital du laitier marrakchi Best Milk (dans le cadre d’un plan de sauvetage mis en place en 2014 avec le concours du groupe Boutguerray).

Maroc : Fertinagro se nourrit auprès d’OCP

Le spécialiste espagnol de la nutrition végétale, Fertinagro Biotech, vient de signer avec le marocain OCP, l’un des leaders mondiaux d’engrais, des accords en vertu desquels ce dernier pourra acquérir 20 % de la société ibérique dans le cadre d’une augmentation de capital. Fort d’un chiffre d’affaires de 4,8 Md€, le géant phosphatier marocain cherche à promouvoir le développement de produits innovants tels que les fertilisants produits et commercialisés par Fertinagro, incluant des engrais de spécialités et des biostimulants. Présente à l’international dans plus de soixante pays, à travers des filiales et des points de vente, la cible dispose d'une capacité de production de deux millions de tonnes dans ses vingt-deux usines de production et centres logistiques situés en Espagne et en France. Fertinagro est une entité du groupe Térvalis, actif depuis 1986 dans la nutrition végétale et la production de viande porcine, et qui a réalisé plus de 500 M€ de chiffre d’affaires en 2017.

Infrastructures & industries de base

Afrique du Sud : une usine de dessalement se finance auprès d’un français

Erwin Schwella, professeur de leadership public à l’université de Stellenbosch, vient de lancer, appuyé par la municipalité de Hessequa, la construction d’une usine de dessalement de l’eau de mer qui fonctionnera entièrement à l’énergie solaire. Sa mise en service est prévue pour le mois d’octobre prochain. C'est l'un des projets imaginés par les Sud-Africains pour remédier à la sécheresse qui sévit dans le pays depuis quelques mois, notamment dans la province du Cap. Contrairement à des projets plus utopiques, il a convaincu plusieurs investisseurs, dont le gouvernement du Cap-Occidental - via un fonds de soutien aux victimes de la sécheresse - et le Trésor français, à travers le Fonds d'étude et d'Aide au Secteur Privé (FASEP), créé en 2014 pour permettre la mise en œuvre de technologies vertes et innovantes. L’usine est destinée à alimenter les villages côtiers. Son fonctionnement s’appuiera sur la technologie Osmosun, développée et exportée en Afrique du Sud par le français Mascara Renewable Water, né en 2014 sous la houlette de Marc Vergnet (le fondateur des éoliennes éponymes) et Maxime Haudebourg. Cette technologie par osmose, alimentée à 100 % par l’énergie solaire, devrait permettre de produire jusqu’à 300 m3 d’eau par jour. Elle est déjà exploitée pour construire des forages et traiter de l’eau dans les pays côtiers, par exemple à Abu Dhabi.

Guinée : l’État soutient un projet mené par un groupe chinois

La République de Guinée signe une convention avec une filiale du groupe étatique chinois Chinalco, qui investit 410,5 M€ dans le développement et la réalisation de la première phase du projet de « Boffa Sud & Nord » . Celui-ci englobe une mine de bauxite, des infrastructures de transport terrestre et fluvial, et des unités de production d’énergie. Orrick, qui accompagne la République de Guinée depuis plusieurs années, l'a conseillée dans le cadre de la négociation et de la signature de la convention minière.

Bourse

Afrique de l’Ouest : Cofina lève plus de 24 M€ en deux mois

Cofina, première institution africaine de mésofinance, a mobilisé environ 24,2 M€ à l’occasion de sa première opération de titrisation initiée le 11 avril à la Bourse de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la bourse commune des valeurs mobilières des huit pays membres. Cela représente une sur-souscription de 60 %, révélatrice du fort intérêt et de la confiance des investisseurs tant continentaux qu’internationaux. D’après le P-dg de Cofina, Jean-Luc Konan (photo), 84 % des souscripteurs sont des personnes morales, majoritairement des compagnies d’assurance.

Les fonds collectés sont destinés à financer les PME de la région. L’opération porte sur une émission d’obligations pour un montant de 15,2 M€. Arrangée par l’ivoirien Africa Link Capital Structuration, elle a été portée puis clôturée par Hudson & Cie et NSIA Finance, deux sociétés de gestion et d’intermédiation, leaders sur le marché ivoirien. Un million de titres, d’une maturité de dix-huit mois, ont été émis au prix de 15,2 €, assortis d’un taux facial de 7,50 % brut l’an. Pour rappel, Cofina, qui réalise 77 M€ de chiffre d’affaires, a cédé en avril dernier 30 % de son capital au fonds barcelonais Mediterrania Capital Partners (relire à ce sujet également le bulletin du 10 avril).

Nigéria : Access Bank se finance

La banque commerciale nigériane cotée, Access Bank, lève - via sa filiale londonienne - 136,7 M€ auprès de treize banques internationales. Le montant a été revu à la hausse du fait de l’engouement des investisseurs : la banque souhaitait à l’origine collecter environ 87 M€. Fondée en 1989 et basée à Lagos, elle réalise ainsi l’une des plus importantes levée de fonds opérées par une banque nigériane après la pénurie de devises étrangères observée ces dernières années. L’opération a été coordonnée par l’institution financière multilatérale African Trade Insurance (ATI) et le dubaïote Mashreq Bank. Ce dernier est également intervenu comme arrangeur, aux côtés d’Access Bank Uk, Commerzbank, London Forfaiting Company, ou encore du marocain BMCE Bank of Africa.

Tunisie : feu vert obtenu par Tunisie Valeurs pour son IPO

L’intermédiaire boursier Tunisie Valeurs vient d’obtenir l’accord du Conseil d’administration de la Bourse de Tunis pour s’introduire sur le marché principal. Fondé en 1991 et employant soixante-dix professionnels de la finance, il opère également dans la gestion d’actifs (265 M€ sous gestion) et l’ingénierie financière. Son président, Fadhel Abdelkéfi - ancien président de la Bourse de Tunis et ex-ministre tunisien du Développement, de l’investissement et de la Coopération internationale - entend par ailleurs transformer la société en banque d’affaires.

Égypte : Pioneers fait grossir son capital

Pioneers Holding, firme d'investissement multisectorielle cotée sur l'Egyptian Exchange, vient de finaliser son opération d'augmentation de capital qui a porté son capital social à 226,8 M€. Son action avait chuté de plus de 14 % lors de son annonce le 19 avril dernier, de nombreux petits investisseurs craignant sans doute de voir leur participation diluée, selon l’hypothèse des experts boursiers. L’augmentation de capital permettra à la firme d’explorer de nouveaux secteurs, en particulier celui de la production de produits pharmaceutiques ou encore de l'agroalimentaire, afin de rentrer dans un cycle de bénéfices nets plus positifs. Créé en 2007 au Caire, Pioneers Holding dispose de 34 bureaux dans la région MENA.

Nominations

Maroc : Nabil Ahabchane, nouveau DG délégué chez Upline (BCP)

Jusque-là directeur des investissements à la Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraites (CIMR), Nabil Ahabchane vient d’être nommé directeur général délégué d’Upline Corporate Finance, filiale d’Upline, banque d’investissement du Groupe BCP fondée en 1992.

Événements

Afrique du Sud : la Standard Bank doublement récompensée à la JSE

La plus importante banque africaine par ses actifs (141 Md€ fin 2017) a reçu deux prix prestigieux lors de la cérémonie inaugurale des Southern Trackers Funds Awards en Afrique du Sud (SALTA), qui s’est déroulée début juin à la JSE. La Standard Bank a été récompensée pour sa performance des fonds étrangers négociés en bourse (FNB) et de matières premières (AfricaRhodium). Elle a reçu également le prix du meilleur suivi des FNB étrangers et des marchandises (AfricaGold).

Panafrique : Papa Ndiaye, P-dg d’AFIG Funds, récompensé par PEA (12 juin)

Chef de file du capital-investissement depuis trois décennies, Papa Madiaw Ndiaye s’est vu décerner le Prix du leadership exceptionnel 2018 du magazine de référence Private Equity Africa (PEA). La cérémonie s’est déroulée à Londres le 12 juin. Les Fonds AFIG, qui ont investi dans douze pays à ce jour, promeuvent le capital-investissement sur les marchés établis et frontaliers du continent. Le Prix du leadership exceptionnel, seule catégorie votée par les pairs de l’industrie, vient récompenser les réalisations exceptionnelles de celui qui avait été élu en 2004 « Young Global Leader » par le Forum économique mondial de Davos.

EMEA : Le président de AFC sacré « champion des finances » (13 juin)

Le prix ​​de champion des finances pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) a été décerné à Africa Finance Corporation (AFC) et à ses dirigeants à l’occasion des Achievement Awards 2017 de l’EMEA Finance qui s’est tenu à Londres le 13 juin. AFC, qui totalise plus de 3,9 Md€ investis dans 26 pays africains - y compris ceux délaissés par les investisseurs traditionnels - a reçu les distinctions de la Meilleure obligation supranationale, du Meilleur sukuk supranational et du Meilleur emprunteur supranational. Andrew Alli, son président depuis 2008 a quant à lui été élu « champion des finances » pour ses « contributions inlassables au développement durable des infrastructures africaines ».

PanAfrique : première conférence CITHA à Abidjan (26 juin)

Proparco organise avec Horwarth HTL (conseil hôtellerie, tourisme et loisirs) et Radisson Hotel Group (ex Carlson Rezidor) la première conférence sur l’investissement touristique et hôtelier en Afrique le 26 juin à Abidjan. Baptisée CITHA, elle couvrira l’ensemble de la chaîne de valeur sur les opérations immobilières touristiques et hôtelières du continent. Cinq tables-rondes seront ponctuées de moments de networking.

Et aussi...

  • L’AFD vient de créer le fonds Minka. Doté de 700 M€ grâce à la taxe sur les transactions financières levée en France, il est dédié à la lutte contre l’extrême pauvreté, la violence, les déplacements forcés de population ou les conflits de gouvernance en Afrique. Il s’agit de prévenir les crises - telles que celles qu'on observe dans certaines zones du Mali et du Niger - dans les cinq années à venir. Le fonds Minka effectuera uniquement des dons.
  • La Côte d’Ivoire va collaborer avec Airbus afin de développer son industrie aéronautique et spatiale et devenir un pôle de référence en Afrique. Le pays a déjà renforcé son rôle de hub aérien, s'est doté d'un centre de formation pour les professionnels navigants et poursuit la modernisation de l'aéroport d'Abidjan.
  • Le sud-africain coté Basil Read, longtemps l’un des fleurons de la nation arc-en-ciel, vient de faire faillite. A l’approche de la Coupe du monde de football de 2010, il s’était lourdement endetté pour construire des infrastructures censées être ultérieurement financées par l’État. Créé en 1952, il est à l’origine de quelques réalisations emblématiques comme le siège du groupe Nedbank à Sandton ou le complexe immobilier de Cosmo City.
  • La banque centrale du Zimbabwe (Reserve Bank of Zimbabwe) vient d’agréer la Zimbabwe Women Microfinance Bank, septième établissement de microfinance du pays. Elle offrira des services financiers prioritairement aux femmes, y compris en zones rurales et marginalisées. Celles-ci pourront ainsi financer leurs propres entreprises, et obtenir des prêts à des taux d’intérêt bas.
  • Le Burkina Faso collabore avec la RATP et le suédois Scania (filiale de Volkswagen Trucks & Bus) pour la modernisation du réseau de bus de sa capitale, à travers la fourniture de 550 véhicules et la création de quatre lignes structurantes pour 200 M€. La RATP accompagnera techniquement la ville de Ouagadougou pour la conception du réseau de transport urbain et la fourniture du système de billetterie digital.
  • Le sud-africain Vodacom va augmenter la participation des investisseurs noirs dans l’entreprise, en leur vendant pour 1,1 Md€ d’actions, afin de se conformer au programme national « Black Economic Empowerment », visant à réduire les inégalités économiques post-apartheid.
  • L’incubateur guinéen Saboutech est devenu membre du consortium d’incubateurs du programme Afric’innov, financé par l’AFD, et qui doit permettre de pallier le déficit de financement entravant l’essor des start-up.
  • L’équipementier sportif Decathlon - 11 Md€ de chiffre d’affaires en 2017, poursuit son expansion sur le marché africain, depuis son lancement réussi au Maroc en 2009. Il vient ainsi de s’implanter au Caire et devrait prendre pied au Kenya au second semestre, ainsi qu’à Dakar. Le français compte également créer quatre nouveaux magasins au Maroc.
  • Le constructeur automobile PSA prépare les managers qui développeront ses marques dans le royaume chérifien grâce à un partenariat avec l’école de commerce marocaine ISCAE.

Bonne fin de semaine et à mardi prochain.

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