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Le groupe de construction mécanique renonce à s'introduire sur Euronext pour rejoindre le fonds de retraite CDPQ en tant que minoritaire tandis que la famille Delachaux devient majoritaire en capital. La valorisation serait comprise entre 1,31 et 1,48 Md€, équivalent au scénario d'IPO.
Delachaux n'effectuera finalement pas son retour sur les marchés boursiers français. En effet, le groupe coté de construction mécanique renonce à son projet d'introduction en bourse après que l'AMF ait apposé son visa sur le prospectus le 1er juin dernier. Pendant la période d'offre fixé du 4 au 14 juin 2018, la Caisse de dépôt et placement du Québec a fait part de son intérêt pour intégrer le capital de la société française. Le fonds de retraite canadien commence à devenir un habitué des
Pierre de Bousingen, Hottinguer
opérations de LBO en France. Il a, notamment, participé, l'an dernier, aux LBO de Sebia, Fives et Alvest (lire ci-dessous). Cette nouvelle opération marque la sortie de CVC via son véhicule CVC Capital Partners Fund V doté de 10,74 Md€. Possédant 49,89 % du capital, l'investisseur financier avait participé, en 2011, au retrait de la cote du groupe Delachaux (lire ci-dessous). Les titres de CVC seront rachetés par la CDPQ qui détiendra plus de 40 % des titres mais également par la famille Delachaux lui permettant de faire évoluer sa participation au dessus de la barre des 50 % du capital. Le management détiendra le solde. Selon nos informations, la valorisation serait la même que celle retenue dans le scénario d'IPO, soit un montant compris entre 1,31 et 1,48 Md€.
Un contexte de marché porteur
Guy Talbourdet, Delachaux
« L’ambition de départ de la famille Delachaux était de sécuriser le contrôle du groupe éponyme et de stabiliser l’actionnariat avec un partenaire privé ou par le biais d’une introduction en bourse. Cependant, la CDPQ a su convaincre les parties prenantes de l’opération avec une flexibilité plus importante notamment par une vision plus long terme et la possibilité de réinjecter des capitaux complémentaires », précise Pierre de Bousingen (photo ci-dessus), président du directoire de la Banque Hottinguer, conseil financier de la famille Delachaux. Evoluant dans un contexte porteur, le groupe éponyme conçoit et fabrique des produits, équipements et systèmes sur plusieurs marchés industriels de niche. Son activité est répartie entre le secteur des infrastructures du rail et diverses applications industrielles comme les systèmes de gestion d’énergie et de données. Employant environ 3 000 personnes répartis dans 40 sites de production, il a généré, l'an dernier, un chiffre d’affaires consolidé de 841,4 M€ et un Ebit ajusté consolidé de 112 M€. D'ores et déjà, de potentielles cibles pour des opérations de croissance externe ont déjà été identifiées. Présidé par Guy Talbourdet (photo ci-contre), Delachaux a pour objectif d'atteindre une marge d'EBIT consolidé de 21 % à l'horizon 2021.
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